30 octobre 2025 – VISION360&PLUS

Ce matin, je me rends à la pharmacie pour acheter des pansements, suite à une intervention chirurgicale qui nécessite des soins. Je tends l’ordonnance à la jeune pharmacienne, qui s’éclipse dans l’arrière-boutique le temps de trouver le produit.
Pendant ces quelques instants, j’écoute à ma gauche : une dame, accompagnée de son mari penaud derrière elle, demande :
« C’est bien le vaccin Pfizer qui est recommandé pour la vaccination contre le Covid et la grippe ? »
Je me dis que cette dame n’est pas bien informée, alors que nos médias, pleins de bonnes intentions, ne cessent de nous marteler qu’il faut absolument se faire injecter avec le combo magique, la martingale gagnante : le vaccin combiné grippe + Covid de chez Pfizer.
La pharmacienne, grande professionnelle et experte en vaccins, lui répond :
« Oui madame, tout à fait, Pfizer c’est le top. Deux virus pour le prix d’une seringue ! »
Soulagée par cette réponse d’experte, la dame lui raconte que l’année dernière, malgré les 4 doses de vaccin, elle et son mari ont été sérieusement touchés par le Covid, mais qu’elle est convaincue que sans cela, les choses auraient pu être bien pires ! Silence radio du mari, toujours derrière, les yeux rivés au sol. J’ai l’impression qu’il voudrait dire quelque chose, je le vois ruminer, sa mâchoire bouge comme s’il se parlait à lui-même, il y a comme de la rage, mais rien ne sort. Il est impuissant face à de telles affirmations. Il sait que la piquouse il la fera comme tout le monde parce que c’est pour le bien commun, évidemment.
Puis, j’écoute à ma droite : une dame inquiète, qui tousse un peu, tend son ordonnance à la pharmacienne et lui demande si malgré ses maux de gorge, le vaccin prescrit par son médecin sera efficace. La deuxième pharmacienne, encore plus professionnelle et experte en vaccination, ne manque pas de la rassurer et lui demande si elle a pris sa température. La dame, qui elle aussi est venue avec son mari qui ne dit mot, se retourne vers lui et lui dit : « Moi c’était bon, mais pour toi c’était comment ? » Le mari désabusé répond :
« J’en sais rien, j’l’ai pas prise. »
La pharmacienne experte les rassure :
« Au pire, ça ne peut pas vous faire de mal. »
Ah, ce « au pire »… On sent la maîtrise du sujet, on sent la rigueur scientifique.
Je pivote : la file s’étire jusqu’au trottoir. L’infirmière m’avait prévenue :
« Vous verrez, si vous allez à la pharmacie le matin c’est le défilé des seniors »
En effet, même ordonnance, même rituel. Une addiction plus forte que le café. Ils veulent leur dose. C’est leur drogue légale, l’élixir vaccinal, et c’est gratuit !
Dans ma tête, je les imagine entre eux au goûter du 4 heures :
« Alors Janine, tu l’as fait, toi ? Parce que si tu ne l’as pas fait, tu devrais ; j’ai entendu dire qu’il n’y en aurait pas pour tout le monde, ça sent la rupture. J’ai demandé à mon médecin de me faire tout de suite l’ordonnance pour la version 7.3 paraît qu’elle corrige les bugs de la 6.2 et j’suis passée à la pharmacie pour mettre l’ampoule direct au frigo, entre le camembert et la salade »
Et puis :
« Fais gaffe, Janine, t’es en retard ! Convaincs ton mari, ce râleur qui pose toujours des questions alors que c’est sûr et efficace, ils l’ont dit à la télé, c’est une question de vie ou de mort. Et c’est pas que pour nous, hein ! C’est pour les enfants, les voisins, ton chat, la planète ! Tu mets tout le monde en danger si tu traînes ! »
Et Josette qui confirme : « Et pis y parait que ça fortifie les articulations ! Tu crois que ça va renforcer ma prothèse de hanche ? Ce serait nickel !«
Fin du délire, la pharmacienne revient avec ma boîte de pansements. En voyant la boîte, je lui dis qu’avec des pansements de cette dimension, on pourrait emballer un rôti, et que ça va me couvrir la totalité du visage. Elle regarde la boîte, puis mon visage, elle en convient. Elle repart dans l’arrière-boutique et revient cette fois-ci avec quelque chose de mieux adapté. Elle me dit :
« Je crois que ceci devrait convenir »
Je lui réponds :
« Oui, le pansement genre cagoule, ce n’est pas trop mon truc. »
Elle sourit, puis elle me demande :
« Qu’est-ce qui vous est arrivé ? Vous êtes tombé ? »
Agacé par ce que j’avais entendu précédemment, je lui réponds très sérieusement :
« Je m’appelle Jean-Baptiste et je suis témoin de Jéhovah – une activité de nos jours qui devient très risquée. Il y a deux jours, en mission de quartier pour informer les brebis égarées, j’ai dit gentiment à un monsieur que la vaccination c’était du vent, de la daube, juste du business pour Big Pharma »
Son sang n’a fait qu’un tour, j’ai vu Satan dans son regard. Il n’a même pas pris le temps de m’expliquer et m’a collé la patate du siècle.
Au fur et à mesure de mon récit, je voyais les yeux de la jeune pharmacienne s’ouvrir de plus en plus, et elle disait :
« Non, c’est pas possible, mais dans quel monde vit-on ? »
Joueur, j’ai attendu 30 secondes pour lui dire que je plaisantais, elle y croyait vraiment à mon histoire (Je m’excuse auprès d’elle pour cette mauvaise plaisanterie).
Comment en est-on arrivé là ? Comment la presse, les toubibs, les politiques arrivent encore – cinq ans après – à faire gober à des gens que leur santé tient dans une seringue, même quand elle ne protège de rien ? J’espérais que la lumière finirait par percer. Raté. Le cerveau reste en veille prolongée.
Morale de l’histoire :
« Avec un tel niveau d’endoctrinement, mon délire de témoin de Jéhovah aurait pu être vrai, la messe est dite. Amen. Et passez à la caisse pour votre dose. »