03/05/2025 – Sources : Alcimed.com – INSERM – CNRS le Journal
Pour information, la dernière vidéo de cet article vous amènera un résumé des informations détaillées ci-dessous.
Optogénétique : vers des thérapies géniques et lumineuses ?
L’optogénétique est une technique qui a bouleversé les neurosciences au cours des dernières années et qui voit de premiers développements cliniques apparaître. Loin d’être limitée au cerveau et à l’ensemble du système nerveux, la palette d’applications médicales possibles des méthodes optogénétiques est enthousiasmante. Alcimed revient sur les 3 grandes choses à savoir à propos de l’optogénétique pour comprendre son potentiel dans le développement de nouvelles thérapies géniques dans de nombreuses aires thérapeutiques. Lumos Maxima ! L’optogénétique : quand la lumière permet de contrôler l’activité des cellules.
Qu’est-ce que l’optogénétique ? En biologie cellulaire, le fonctionnement des protéines dépend généralement d’un changement de conformation les faisant passer d’un état non-actif à un état actif. L’optogénétique est une technique qui consiste à introduire dans les cellules un gène codant pour une protéine photosensible activée par une stimulation lumineuse. Ces protéines introduites dans les cellules sont généralement des opsines, d’origine bactérienne, dont les canaux ioniques changent de conformation selon la stimulation à la lumière. L’optogénétique permet de modifier l’activité d’une cellule par un contrôle fin à la fois spatial (par une stimulation localisée d’un groupe de cellules) et temporel (dépendant de la durée de la stimulation). Elle est donc réversible ! Le type de fonction pouvant être manipulée via l’optogénétique est large car ces protéines photosensibles sont couplées à une protéine d’intérêt. Le site actif et les mécanismes qui en découlent sont alors activés par la protéine photosensible.
Des premières applications en ophtalmologie
Depuis sa découverte il y a une dizaine d’années par Karl Deisseroth de l’Université de Stanford, l’optogénétique a bouleversé les recherches en neurosciences par la mise en lumière et la modification des voies de communication neuronales. Bien que des développements soient en cours dans le domaine notamment concernant l’épilepsie, la maladie de Parkinson et le traitement des douleurs chroniques, ce sont les yeux qui trouvent remède grâce à l’optogénétique. En effet, les principales études cliniques utilisant l’optogénétique portent sur le rétablissement des fonctions des photorécepteurs de la rétine, donc de la perception visuelle, chez les personnes aveugles atteintes de rétinopathies dégénératives. Ces thérapies consistent en l’injection de vecteurs viraux pour délivrer directement dans la rétine des gènes codant, par exemple pour la channelrhodopsine ou l’halorhodopsine. Grâce à leur propriété photosensible, ces protéines convertissent alors les neurones rétinaux non fonctionnels en photorécepteurs artificiels. Plusieurs entreprises (Gensight Biologics, Allergan ou encore Bionis Sight) sont positionnées sur ces applications (rétinite pigmentaire, DMLA, etc.) et des candidats sont actuellement en phase 2 de développement clinique. Il est probable donc que dans les 10 prochaines années, l’optogénétique puisse faire partie d’un arsenal thérapeutique établi.

Cancer, neurologie, criblage : un potentiel d’application médicale vaste
Maladies neurodégénératives, rétinopathies, mais pas seulement ! La recherche sur l’optogénétique est émergente et reste au stade fondamental : le vivier possible de découvertes est donc infini. De premières études s’intéressent notamment à la modification du goût et de la soif ou encore à la création de faux souvenirs. Dans le domaine de la santé, l’exploration est en plein essor. Un des usages de l’optogénétique réside dans le criblage de molécules. En utilisant des canaux ioniques photosensibles, l’optogénétique permet de cribler de futurs candidats à haute vitesse et à un coût réduit. Par exemple, la société Q-State Biosciences a ainsi identifié des potentiels traitements dans le domaine de la paraplégie.
En neurologie, les développements sont moins avancés qu’en ophtalmologie. Cela dit, l’entreprise Circuit Therapeutics s’intéresse à l’usage de protéines photosensibles pour traiter localement la douleur chronique périphérique et pour réaliser de la stimulation cérébrale profonde in situ. Enfin, et de manière surprenante, l’optogénétique trouve également un écho dans le domaine de l’immunothérapie. Des premiers travaux menés par l’université de Rochester laissent envisager la perspective de traiter les tumeurs de cancers hématologiques via des « super cellules immunitaires » activées puis tuées via la lumière grâce à la méthode dite du « gène suicide ». Cette désactivation permet d’éviter des réponses auto-immunes trop importantes. Ces développements sont encore émergents, mais laissent entrevoir de nouvelles manières de renforcer le système immunitaire pour lutter contre certains cancers, tout en réduisant le risque d’effets secondaires.
L’optogénétique est vouée à se développer rapidement comme sujet de recherche fondamentale et appliquée. C’est une approche simple à implémenter, flexible et spécifique dans ses applications. Plusieurs barrières doivent être dépassées pour qu’elle puisse délivrer des résultats notamment en matière d’innocuité, tant de la protéine (souvent d’origine non-humaine) que de la longueur d’onde à utiliser pour l’activer. Mais la recherche avance vite : entre 2010 et 2020, le nombre de publications sur le sujet est passé de moins de 100 à plus de 1300 par an. Avec un tel effort de recherche, l’optogénétique est une approche à suivre qui conduira au développement de thérapies géniques locales et efficaces.
Éclairez-moi : c’est quoi l’optogénétique ?
Activer une fonction biologique en appuyant sur un interrupteur, et la désactiver instantanément en procédant de même : vu comme ça, l’optogénétique, ce n’est pas si compliqué ! Évidemment, cette technique, qui associe thérapie génique et ondes lumineuses, demande en fait beaucoup d’effort pour être mise en œuvre. Elle vient néanmoins de permettre à un patient atteint de cécité de recouvrer partiellement la vue… Une première médicale !
Autre article : CNRS le Journal : L’optogénétique, quand la lumière prend les commandes du cerveau
La vidéo suivante de Greg Reese, traduite en français par ITV, fait le lien avec d’autres avancées médicales:
« Une étude évaluée par des pairs et publiée fait état de 55 éléments chimiques non déclarés qui ont été détectés dans la technologie de thérapie génique COVID des marques Pfizer, Moderna, AstraZeneca, CanSino, Sinopharm et Sputnik V, y compris plusieurs éléments toxiques tels que l’aluminium, le titane, l’arsenic, le plomb et l’uranium. Les chercheurs en ont déduit que les injections de la technologie de thérapie génique COVID font partie d’un programme secret d’expérimentation nanotechnologique à l’échelle mondiale. «
Autre vidéo de kla.tv développant un questionnement sur ce sujet :
Pourquoi l’installation de lampadaires à LED est-elle généralisée et systématique dans toutes les villes, villages et hameaux de notre pays, ceux-là même qui éteignent l’éclairage public dès 21h ou 22h pour économiser l’électricité ?

Vidéo de Prune détaillant ses recherches sur ce sujet : Lumière bleue – lumière laide (LED)
Ces appareils présents partout dans l’espace public sont-ils anodins ?

Tous les appareillages à LED (éclairage des logements, écrans des PC, téléphone portable, téléviseur,…) pourraient-ils être le moyen détourné / utilisé par un pouvoir totalitaire pour manipuler / contrôler les émotions, donc le comportement des populations ? Continuons nos recherches pour nous informer.