Le 19/03/2025

Préambule : Oui, je sais, ce mot n’existe pas, « que je questionnasse » oui, mais pas « questionniste ». Or, maintenant que vous l’avez lu, il est ! A mon grand regret, je ne l’ai pas inventé, mais laissez-moi vous définir mon état d’esprit lorsque je l’utilise avec cet exercice simple et reproduisible à l’infini :

1 – Par exemple, prenons le thème du climat, l’un des grands sujets de notre époque.

2 – Ce sujet étant très vaste, axons-nous sur les conséquences qu’aurait la montée des eaux due à la fonte des glaces qui serait engendrée par le réchauffement climatique (cf. Une vérité qui dérange, film d’Al Gore de 2006).

3 – A cela, ajoutons quelques minutes de recherche internet dont voici les résultats :

Montée des eaux : l’action internationale de Monaco

Monaco, le nouvel écoquartier Mareterra rebat les cartes de l’hyperluxe à fleur de côte

« On ne mesure pas les conséquences de ces artificialisations », un nouveau quartier bâti sur la Méditerranée à Monaco

4 – Puis, laissez-vous le temps de lire ces 3 courts articles…

5 – Maintenant, laissez-vous le temps de la réflexion…

6 – Vous y êtes ? Je résume :

  • Action internationale de Monaco = création d’un think tank sur les risques liés à l’élévation du niveau de la mer
  • L’écoquartier Mareterra préservera la faune et la flore marines locales
  • Surplus de 6 ha sur la mer
  • 18 caissons en béton de 10 000 tonnes nécessaires
  • Symbiose avec l’environnement naturel
  • Objectifs de Mareterra, atteindre la neutralité carbone
  • 120 000 € le m²

Je continue, ou bien ?

Avez-vous noté l’incohérence, l’incompatibilité des mots avec les faits ? Certains parleraient de dissonance cognitive ou d’une absence de congruence, voir même d’incongruité.

Bien évidement que vous avez noté tout cela. Si vous êtes doués de raison ou simplement sortis de l’hypnose collective, plusieurs questions vous viennent à l’esprit, n’est-ce pas ? Par exemple : à quelle altitude se trouve ce nouveau quartier ? Combien de tonnes de CO2, soi-disant nuisible, sont produites lors de la fabrication et l’acheminement de 180 000 tonnes de béton ? Qui achèterait un logement aussi cher et aussi près du bord de mer ? Quelle compagnie d’assurance s’engagerait pour garantir ces bâtiments « à fleur de côte » ? Comment peut-on associer « symbiose avec l’environnement naturel » avec des tonnes de béton armé ? L’impossibilité de finaliser la création du think tank à cause du covid les a-t-elle empêché de thinker ? Tiens, le covid nous aurait-il empêché de penser …

Pour ma part, une autre question me taraude : nous prendrait-on pour des cons ?

Malgré une telle incohérence diffusée par tous les supports perroquets tels que littérature, bandes dessinées, films, presse, télévision, téléfilms, dessins animés, séries, chansons, arts, politique, théâtre, manuels scolaires, jeux vidéo …, une seule et simple question raisonnable fait s’écrouler l’édifice.

L’intéressant est qu’en prenant n’importe quel sujet d’actualité, vous observerez ce même mécanisme. Vous allez voir, c’est très amusant. Oui, j’ai pris l’option d’en rire, et je remercie tous les acteurs de ce magnifique spectacle qui se déroule sous mes yeux de plus en plus émerveillés. J’observe aussi que depuis quelques années, les acteurs et le scénario sont de plus en plus mauvais. Le développement d’une telle bêtise me laisse pleine de questionnement, mais n’avons-nous pas le spectacle que nous méritons ?

Je vous laisse à vos nouveaux exercices. Mais attention bonnes gens, si vous continuez sur cette voie, il est probable que vous deveniez complotistes, ou révisionnistes ? ou bien égoïstes ? ou même fascistes ? antisémites ? racistes ? … vu le thème abordé ici, plutôt climatosceptiques.

Merci, c’est trop d’honneur (donneur ? donneur de leçons ?), mais non merci, je suis simplement et définitivement questionniste.

Kenavo