17 mars 2025 : VISION 360 & PLUS

Le terme « complotiste » est devenu l’étiquette commode pour discréditer quiconque ose remettre en question les discours officiels et les vérités imposées par les pouvoirs en place. Pourtant, l’histoire récente a montré que ce que l’on qualifiait de « théorie du complot » hier se révèle souvent être une réalité incontestable aujourd’hui. Qui est donc le véritable « complotiste » ? Celui qui interroge, analyse et alerte, ou celui qui défend aveuglément une version officielle, quitte à nier l’évidence ?
De la théorie à la réalité : des vérités longtemps niées
L’accusation de « complotisme » sert à museler la réflexion et à retarder la reconnaissance de faits dérangeants. Or, plusieurs affaires médiatiques et politiques, d’abord taxées de fantasmes, ont fini par être confirmées :
- Les biolabs en Ukraine : Qualifiée de théorie du complot lorsqu’elle a émergé, l’existence de laboratoires biologiques sous financement américain en Ukraine a été admise par Victoria Nuland elle-même, secrétaire d’État adjointe des États-Unis. Le New York Times, longtemps silencieux, a fini par corroborer ces faits.
- Le réseau pédocriminel Epstein : Longtemps reléguée au rang d’élucubrations, l’affaire Epstein a fini par éclater au grand jour. Elle a mis en évidence un réseau de personnalités influentes impliquées dans des actes immoraux, prouvant ainsi l’existence d’un système de corruption et d’exploitation sexuelle à l’échelle internationale.
- L’attentat contre le gazoduc Nord Stream : L’idée que les États-Unis aient pu saboter ce pipeline stratégique était considérée comme absurde et infondée. Pourtant, le journaliste d’investigation Seymour Hersh, l’un des plus respectés du XXe siècle, a révélé que cette opération avait bien été orchestrée par Washington.
- L’ordinateur portable de Hunter Biden : Dépeinte comme une conspiration électorale, l’affaire a finalement été confirmée par les médias traditionnels après des mois de déni. Le contenu de cet ordinateur a exposé des faits troublants sur la corruption et les activités de la famille Biden.
- Les effets secondaires des vaccins Pfizer et Moderna : Les interrogations sur la sécurité et l’efficacité des injections ARNm étaient violemment rejetées et censurées sous l’accusation de « complotisme ». Aujourd’hui, l’absence de tests en double-aveugle, les effets indésirables graves et les nombreux cas de complications médicales post-vaccinales sont désormais reconnus et documentés.
- Mensonges sur la transmission du COVID après vaccination : Une haute responsable de Pfizer a admis en 2022 que les vaccins n’avaient jamais été testés pour bloquer la transmission, alors que le gouvernement affirmait le contraire pour justifier le pass sanitaire et la vaccination obligatoire.
- Le scandale des Fonds Marianne : Dès le départ, les « complotistes » avaient dénoncé un détournement d’argent public sous couvert de lutte contre la désinformation. Bien entendu, la presse subventionnée a étouffé l’affaire jusqu’à ce que les faits deviennent accablants.
- Affaire Benalla (2018) : Au départ, les allégations concernant Alexandre Benalla, chargé de mission à l’Élysée, ont été minimisées. Cependant, des enquêtes ont révélé son implication dans des violences lors des manifestations du 1er mai 2018, menant à une crise politique majeure.
- Affaire des « Mutuelles de Bretagne » : Qualifiée de théorie du complot la encore, Richard Ferrand, proche d’Emmanuel Macron, a été mis en cause pour des transactions immobilières douteuses, confirmant les suspicions de conflits d’intérêts au sein de la majorité présidentielle.
Le Cas Xavier Poussard et son livre : Devenir Brigitte
Aujourd’hui, Le Parisien, propriété de Bernard Arnault et subventionné à hauteur de 12 millions d’euros par an par le gouvernement Macron, qualifie Xavier Poussard de « complotiste » en raison de son livre Devenir Brigitte. Si l’histoire récente nous apprend une chose, c’est que lorsque les médias de masse s’acharnent à discréditer une enquête, c’est souvent parce qu’elle contient des révélations dérangeantes. Ce qui est qualifié de « complotisme » aujourd’hui pourrait bien devenir une évidence demain.
Une inversion des rôles : qui sont les vrais complotistes ?
Ceux qui, hier encore, ridiculisaient et ostracisaient les sceptiques sont aujourd’hui contraints de reconnaître la réalité des faits. Ironie du sort, ceux qui qualifiaient de « complotistes » les esprits critiques sont souvent ceux qui colportaient des mensonges d’État, par conformisme ou par intérêt.
Le véritable danger ne vient-il pas de ceux qui refusent de voir, qui se plient sans questionnement aux récits officiels, et qui diabolisent toute remise en cause ? L’histoire montre que le scepticisme est souvent salutaire, et que la censure des idées divergentes est le signe d’un pouvoir qui redoute la vérité.
Le « complotiste » n’est pas un illuminé en quête d’histoires absurdes. Il est souvent un citoyen éveillé, qui cherche à comprendre au-delà des apparences.
Et si, demain, le complotiste avait encore raison avant tout le monde ?
Voir aussi :
Quand la presse rit de son incompétence : L’échec monumental de la gestion COVID