01 avril 2025 – Ana Maria Mihalcea
Je republie cet article sur les avancées de Neuralink. Il est explicite et confirme ce que je dis depuis plusieurs années. Soyez informés. La technocratie progresse à une vitesse fulgurante.
Neuralink, la société d’Elon Musk, a franchi une étape remarquable vers la concrétisation d’un avenir qui semblait autrefois confiné à la science-fiction et à la métaphysique en déposant des demandes d’enregistrement de marques pour « Telepathy » et « Telekinesis » auprès de l’Office américain des brevets et des marques (USPTO). Ces demandes, déposées le 3 mars 2025, offrent un aperçu fascinant de la vision ambitieuse de l’entreprise, au-delà de sa technologie actuelle d’interface cerveau-ordinateur.
Des applications médicales à la communication interhumaine
La demande de marque Telepathy inclut notamment des descriptions telles que « Logiciels et matériels informatiques téléchargeables et enregistrés destinés à être utilisés en relation avec les technologies d’assistance… » et « Interface implantable cerveau-ordinateur facilitant la communication et le contrôle des logiciels et du matériel ». Si Musk a déjà indiqué que Telepathy serait le premier produit de Neuralink destiné à aider les personnes paralysées à contrôler leur ordinateur par la seule pensée, le texte de la demande suggère des ambitions encore plus vastes, qui pourraient inclure la communication télépathique entre humains équipés d’implants Neuralink.
Josh Gerben, avocat spécialisé en marques, souligne que « les préoccupations éthiques, de confidentialité et de sécurité entourant la communication et le contrôle par la pensée sont immenses ». Ces dépôts ont été effectués sur la base d’une « intention d’utilisation » , ce qui oblige légalement Neuralink à avoir de véritables plans pour développer et commercialiser ces concepts dans les années à venir.
De telles aspirations s’alignent sur les déclarations faites par Musk sur le podcast Lex Fridman en août 2024, où il a discuté de « nouvelles façons potentielles d’interagir avec d’autres humains » grâce à la technologie de Neuralink, à condition que les individus des deux côtés aient l’implant.
Technologie actuelle et progrès des essais cliniques sur l’homme
Le système actuel de Neuralink utilise un implant cérébral (le « Link ») qui collecte des signaux neuronaux et est associé à un logiciel qui traduit ces signaux en mouvements de curseur sur un écran d’ordinateur. Les essais sur l’homme ont débuté en janvier 2024, Noland Arbaugh étant le premier bénéficiaire lors d’une intervention chirurgicale cérébrale. À ce jour, trois participants ont reçu l’implant expérimental dans le cadre d’une étude de faisabilité préliminaire.
Plus tôt cette année, la revue MIT Technology Review a annoncé que Neuralink avait reçu la désignation de « dispositif révolutionnaire » de la FDA pour une autre version de son implant, baptisée Blindsight, qui vise à restaurer la vision limitée des personnes aveugles. Ce développement s’inscrit dans le cadre d’un autre dépôt de marque récent de l’entreprise et témoigne de la volonté de Neuralink de développer de multiples applications pour sa technologie d’interface cerveau-ordinateur.
L’avenir du contrôle mental : du concept à la réalité
La marque « Telekinesis » suggère que Neuralink travaille sur une technologie permettant aux utilisateurs de contrôler des objets physiques par la seule pensée. Si les premières applications pourraient se concentrer sur la possibilité pour les personnes à mobilité réduite de contrôler des appareils d’assistance, le potentiel s’étend à des domaines plus vastes où les interfaces contrôlées par la pensée pourraient révolutionner les interactions homme-machine.
La transition des implants expérimentaux actuels vers des produits commercialisés capables de permettre la télépathie ou la télékinésie nécessitera probablement plusieurs années supplémentaires d’essais cliniques et d’approbations réglementaires. Néanmoins, ces dépôts de marques suggèrent que Neuralink se positionne pour un avenir où les frontières entre esprit et machine s’estomperont de plus en plus – une vision qui rejoint l’ambition affichée de longue date par Musk de parvenir à une « symbiose avec l’intelligence artificielle » et d’atténuer potentiellement ce qu’il perçoit comme les risques liés au développement avancé de l’IA.