22 mai 2025 – Global Research
Les États-Unis échappent au traité de l’OMS permettant la mise au point rapide de vaccins expérimentaux, la censure de la dissidence et la mise en place de systèmes de surveillance mondiaux.

Le 19 mai 2025, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a pris une mesure historique mais profondément préoccupante : les États membres, par l’intermédiaire du Comité A de l’Assemblée mondiale de la santé, ont officiellement approuvé l’Accord de l’OMS sur la pandémie , un traité mondial de grande envergure qui devrait maintenant être officiellement adopté en séance plénière le mardi 20 mai.
Cet accord , salué par les dirigeants de l’OMS comme un outil historique pour des réponses à la pandémie fondées sur « l’équité », la « solidarité » et la « science », contient des dispositions alarmantes qui menacent la souveraineté nationale, institutionnalisent les contre-mesures d’urgence et font de l’OMS l’autorité centrale de coordination des futures crises sanitaires.
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Pourquoi il est important que les États-Unis se retirent de l’OMS
Le 20 janvier 2025, le président Donald Trump a signé un décret initiant le retrait des États-Unis de l’OMS, invoquant ses échecs face à la COVID-19, son manque de réformes et son financement américain disproportionné. Cette décision a suspendu tout financement américain futur, mis fin aux négociations sur l’Accord sur la pandémie et rappelé le personnel américain. Le retrait prend pleinement effet le 22 janvier 2026.
Alerte rouge : le « traité » de l’OMS sur la pandémie est désormais un « accord »
Cette sortie protège les États-Unis de toute obligation juridique liée aux obligations générales de ce traité :
Les principales préoccupations cachées dans l’accord de l’OMS sur la pandémie
Une gouvernance coordonnée de l’OMS qui exerce une pression sur les politiques nationales
Si l’article 3 affirme la souveraineté nationale, l’accord, adopté en vertu de l’article 19 de la Constitution de l’OMS, crée des obligations internationales contraignantes pour les Parties une fois ratifié (articles 31 à 33). Il habilite l’OMS à coordonner les ripostes à la pandémie par :
- Un système mondial d’accès aux agents pathogènes et de partage des avantages (article 12)
- Un réseau mondial de chaîne d’approvisionnement et de logistique (GSCL) (article 13)
- Un mécanisme financier de coordination pour la réponse à la pandémie (article 18)
- Stratégies nationales de planification, de surveillance et de communication en cas de pandémie (articles 4, 6, 16)
Une fois ratifié, les pays devront aligner leurs politiques nationales sur les systèmes dirigés par l’OMS, soumettant ainsi la prise de décision nationale à l’influence internationale.
Vaccins d’urgence avec autorisations accélérées
L’accord favorise l’accélération des autorisations réglementaires et l’inscription de l’OMS sur la liste des utilisations d’urgence en cas de pandémie (article 8.2). Il encourage l’harmonisation réglementaire et exhorte les fabricants à allouer 20 % de leur production en temps réel de vaccins et de traitements à l’OMS, dont 10 % sous forme de don (article 12.6). Cela implique le déploiement mondial d’un plus grand nombre d’injections expérimentales.
Aucune responsabilité intégrée ni indemnisation pour les blessures
Bien que la distribution massive de mesures de lutte contre la pandémie soit encouragée, l’accord ne prévoit aucune disposition contraignante en matière d’indemnisation. La résolution OP15.10 de l’Assemblée demande simplement à l’OMS d’élaborer des « avis non contraignants » sur la gestion des risques juridiques liés aux nouveaux vaccins contre la pandémie, laissant la responsabilité aux États.
Jette les bases des passeports vaccinaux et de la surveillance numérique
L’article 6.3 impose le développement de systèmes nationaux d’information sanitaire interopérables. L’article 8.4 encourage le recours à la réglementation, et l’article 16 promeut la communication des risques à l’échelle de la population et la « connaissance des pandémies ». Bien que les passeports vaccinaux ne soient pas explicitement mentionnés, cette structure soutient les mécanismes mondiaux de conformité numérique liés à la vaccination et à la surveillance.
Devient contraignant pour les pays qui le ratifient
L’accord a été adopté en vertu de l’article 19 de la Constitution de l’OMS (Résolution OP1) et devient juridiquement contraignant après sa ratification par 60 pays (articles 31 à 33). Une fois en vigueur, il oblige les Parties à participer aux cadres de coordination et de riposte dirigés par l’OMS lors des situations d’urgence pandémique déclarées, même si le droit national s’en distingue.
Pourquoi c’est mauvais
- Les gouvernements nationaux seront contraints d’aligner leurs lois sur les diktats mondiaux
- Les produits expérimentaux seraient rapidement déployés sans données de sécurité suffisantes
- Une dissidence scientifique légitime pourrait être qualifiée de désinformation
- Des populations entières pourraient être contraintes à se conformer sans aucun recours garanti en cas de préjudice.
Le retrait des États-Unis de l’OMS était une décision vitale et stratégique, visant à protéger la souveraineté nationale et la liberté médicale. D’autres pays seraient bien avisés de suivre leur exemple avant d’être liés par les vastes mandats mondiaux de l’OMS.