14/05/2025 – Le média en 4-4-2

Le cinéma français, grand défenseur de « l’exception culturelle », a trouvé la formule magique : plus un film est voué à l’échec, plus il mérite d’être subventionné. Un système où l’argent coule… mais pas dans les caisses des salles obscures. Au CNC, la logique est implacable : si le public boude, c’est qu’il manque de discernement. Peu importe que les films financés par la taxe sur les billets ne rapportent rien, l’important est de perpétuer un cercle vertueux… pour ceux qui en profitent. Plus un projet est militant, plus il a de chances d’être arrosé de subventions – l’échec commercial devenant, paradoxalement, une preuve de son utilité politique.