12 avril 2024 – Vision360 et Plus

Cette réflexion n’est pas une condamnation de la technologie, mais un appel à ne pas perdre de vue l’essentiel.
À mesure que les technologies progressent à un rythme effréné — intelligence artificielle, biotechnologies, transhumanisme, réalité augmentée — l’humanité semble hypnotisée par ses propres créations. Beaucoup croient que notre salut passera par une fusion entre l’homme et la machine, que l’immortalité sera atteinte grâce à des percées scientifiques, et que la conscience n’est qu’un sous-produit d’un cerveau qu’il suffirait d’optimiser.
Mais cette croyance masque une réalité bien plus ancienne et essentielle : notre évolution ne dépend pas de la technologie, mais de notre capacité à éveiller la conscience.
La réalité, miroir de l’esprit
Ce que nous percevons comme la « réalité » n’est pas un objet extérieur figé et neutre ; c’est le résultat d’un processus profondément interactif entre le monde et notre esprit. Nos pensées, nos émotions et nos intentions co-créent le tissu même de l’existence.
Les traditions spirituelles, depuis millénaires, nous rappellent cette vérité. Le Bardo Thödol, ou Livre des Morts Tibétain, nous enseigne :
« Noble fils, reconnais toutes choses comme une projection de ton propre esprit. »
Ce n’est pas une simple métaphore poétique, mais une clef essentielle de compréhension : tout est mental. Même certains physiciens quantiques commencent à admettre que la conscience intervient activement dans le déploiement de la réalité.
Le cerveau n’est pas le siège de la conscience
Une des plus grandes erreurs contemporaines, sciemment entretenue par les dogmes scientifiques dominants, est de faire croire que la conscience réside uniquement dans le cerveau. Cette vision réductrice et mécaniste de l’être humain est à la base de toutes les dérives technologiques actuelles. En ramenant la conscience à un simple produit chimique ou à une activité neuronale localisée, on prépare les esprits à l’idée que l’on pourrait la reproduire, la simuler ou même la surpasser par des machines.
Mais la conscience ne peut être confinée dans une boîte crânienne. Elle est un champ universel, non-local, vibrant, dans lequel le cerveau agit comme un récepteur, une antenne, un transformateur. Des expériences de mort imminente, des états de méditation profonde, ou encore certains états modifiés de conscience démontrent que l’esprit peut exister indépendamment de l’activité cérébrale.
En niant cela, la société moderne nous coupe de notre nature véritable, nous emprisonne dans une vision purement matérialiste de nous-mêmes, et surtout — elle anéantit notre capacité de discernement et de pensée critique face aux technologies NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique, et sciences cognitives) et à l’Intelligence Artificielle.
On nous pousse à croire que l’IA pourrait un jour posséder une « conscience », que l’homme pourrait être augmenté en fusionnant avec des implants, ou que le salut viendra d’une super-intelligence centralisée. Mais comment discerner l’inhumanité de ces projets si l’on nous a appris que notre propre humanité n’est qu’un programme biologique ? Le plus grand danger n’est pas l’IA elle-même, mais l’amnésie spirituelle que le monde moderne installe pour mieux faire accepter cette transmutation artificielle de l’homme.
La mort, révélateur ultime
La mort viendra dépouiller l’homme de ses artifices — de ses écrans, de ses gadgets, de son smartphone, de la distraction permanente des réseaux sociaux. Ce qui restera, ce sera notre confrontation avec notre propre esprit, la qualité des pensées et des émotions que nous y avons cultivées.
Les paradis et les enfers, si souvent imaginés comme des lieux extérieurs, ne sont que des projections de notre état intérieur. Cette puissance créatrice, dont nous jouissons déjà mais dont nous ignorons la pleine responsabilité, déterminera notre destinée ultime.
Le grand leurre : science, religion, politique – la Sainte Trinité du mensonge
Il est temps de nommer les choses. L’humanité est prisonnière depuis des siècles d’un triptyque toxique qui a vampirisé sa conscience : la science vendue, la religion dévoyée, et la politique corrompue. Ensemble, elles forment une trinité perverse, une machine de contrôle total pilotée par une caste tapie dans l’ombre depuis trop longtemps.
On a fait croire à l’homme que la science allait le sauver : qu’elle mettrait fin aux famines, éradiquerait les maladies, et empêcherait les guerres. Mais ce qu’on appelle aujourd’hui « science » n’est souvent qu’une idéologie instrumentalisée, un bras armé au service des puissances financières, qui transforme le progrès en asservissement.
On a fait croire à l’homme que la religion allait l’élever, en établissant un lien direct avec le divin. Hélas, la plupart des religions institutionnelles ont trahi leur vocation, optant pour la soumission plutôt que la libération, entretenant par la peur des dogmes rigides et enflammant les divisions.
On a fait croire à l’homme que la politique allait changer les choses. Pourtant, la politique, réduite à des partis et à des slogans, n’est souvent qu’un théâtre, une illusion de pouvoir pendant que les décisions réelles se prennent dans l’ombre, au bénéfice d’intérêts cachés.
Ce trio infernal — science, religion, politique — est le véritable fléau de l’humanité. Il nous endort, nous divise et nous empêche d’accéder à une véritable émancipation. Il vend un salut extérieur, corrompu, et détourne notre attention de ce qui compte réellement : le renouveau de notre monde intérieur.
Une mutation spirituelle est en cours
Pourtant, une autre humanité est en train d’émerger. Plus silencieuse, moins visible, elle se nourrit de méditation, de QUESTIONNEMENT et d’une recherche sincère de liberté intérieure. Elle comprend que l’évolution véritable ne réside pas dans l’accumulation de gadgets ou de diplômes, mais dans le déploiement des forces intérieures — l’intuition, le discernement, la compassion, et la capacité à se connecter aux énergies universelles.
Il est crucial de s’opposer au consensus imposé, car il masque souvent les vérités qui pourraient déranger ceux qui détiennent le pouvoir. Nous devons remettre en question les narratifs dominants et ne jamais accepter aveuglément ce qui nous est présenté comme une vérité. L’époque réclame une quête constante de vérité, en se posant des questions sur chaque aspect de notre réalité, car seule l’interrogation nous libère de la manipulation.
Ce n’est pas un retour en arrière, mais la transcendance d’un modèle obsolète. C’est l’avènement d’une révolution invisible, celle qui libère nos esprits de la tyrannie du paraître et des faux messagers du progrès.
L’ouverture vers l’avenir : le message de Tesla et de Marie-Julie Jahenny
Il n’est pas le fruit du hasard que Marie-Julie Jahenny et Nikola Tesla aient vécu à la même époque. L’une, mystique visionnaire, alertait sur les périls d’un futur obscur et appelait à un éveil intérieur, tandis que l’autre, génie scientifique, puisait dans une connexion directe aux énergies cosmiques pour imaginer des innovations au service d’une humanité éclairée.
Tesla affirmait que :
« Le jour où la science commencera à étudier les phénomènes non-physiques, elle fera plus de progrès en une décennie que pendant tous les siècles précédents. »
Marie-Julie, de son côté, témoignait d’une lumière future capable de renaître malgré les ténèbres, insufflant l’espoir d’un renouveau spirituel qui transcende les limites imposées par la matérialité.
Ils nous montrent que le salut de l’humanité ne viendra pas de l’extérieur, d’une autorité imposée ou d’une technologie empoisonnée. Il émerge de la reconnaissance de notre pouvoir créateur, de notre capacité à transformer nos perceptions et à éveiller la conscience collective.
Une renaissance possible
Le combat que traverse l’humanité aujourd’hui n’est pas une lutte technologique, mais bien un affrontement métaphysique entre l’amnésie spirituelle et la reconnaissance de notre nature divine. Tandis que la caste qui régit le pouvoir continue de nous endormir sous l’illusion de solutions miracles — gadgets, vaccins, algorithmes, IA — la véritable transformation attend que nous osions retourner notre regard vers l’intérieur.
La chute du monde matériel n’est pas une fin, mais le prélude d’un nouveau commencement. La technologie, dépourvue d’âme, ne pourra jamais effacer la haine, l’avidité et la division. Au contraire, elle risque de les amplifier, en faisant de la guerre un processus algorithmiquement orchestré, de la misère une donnée inaltérable.
Le seul vrai progrès est intérieur. Le seul éveil véritable est spirituel. Le seul pouvoir qui puisse sauver l’humanité réside dans notre capacité à éveiller la conscience et à reprendre le contrôle de notre destinée.
Il est temps de briser les chaînes du grand mensonge et de reconnaître que la renaissance ne viendra pas des promesses vaines d’un salut extérieur, mais de la lumière qui sommeille en chacun de nous.
Et n’oublions pas :
Il n’y a que deux choses qui nous appartiennent dans cette vie, c’est notre corps et notre esprit et c’est sacré.
Il y a deux choses que l’on ne peut pas arrêter : la vie et la mort et au final c’est la création ou la conscience universelle qui gagne.
Nous ne sommes que l’infime partie de quelque chose d’immensément plus grand et un jour chacun retrouvera sa place dans l’éternité, sans jamais l’avoir quittée.